Les voies auxiliaires

Le dispositif des voies auxiliaires consiste à permettre la circulation, dans les périodes de fort trafic, sur une voie supplémentaire aménagée sur la bande d’arrêt d’urgence. Le dispositif fonctionne à l’aide d’équipements dynamiques : glissières mobiles, panneaux à messages variables et signaux d’affectation de voie informant les usagers de l’activation des voies auxiliaires. Ces voies dynamiques sont ouvertes par un opérateur en PCTT en fonction des conditions de trafic.

Glissière mobile d'une voie auxiliaire
Glissière mobile d'une voie auxiliaire
Aujourd’hui, il existe deux voies auxiliaires dans chaque sens de circulation sur le tronc commun A4/A86 à hauteur de Joinville-le-Pont, là où les deux autoroutes se rejoignent. Les usagers du tronc commun A4/A86 ont ressenti un réel bénéfice depuis la mise en service de la mesure d’exploitation dynamique.

En effet, il a été observé une augmentation de 7,5 à 10 % de la capacité du tronçon par rapport à la situation antérieure, ce qui réduit significativement les bou-chons. Cela s’est traduit également par une augmentation de la vitesse moyenne sur le tronc commun. Et les principales nuisances dues au trafic — polluants, consommation de carburant – ont diminué par rap-port à la situation antérieure.





ZOOM SUR :

Pourquoi les voies auxiliaires ne sont pas activées chaque fois qu’il y a des des encombrements ?
Plusieurs facteurs peuvent conduire à ne pas activer les voies auxiliaires :

  • Sécurité des usagers : activer la voie auxiliaire du sens Paris > province peut reporter les bouchons dans le tunnel de Nogent situé plus loin, ce qui augmenterait le risque en cas d’incident dans cette infrastructure sensible ;
  • Dysfonctionnement ou endommagement des glissières mobiles : les glissières mobiles, qui ouvrent et ferment physiquement la voie, sont fragiles et leur dysfonctionnement peut être rapide lorsqu’il y a un obstacle sur la chaussée (déchets, débris, etc.) ou lorsqu’elles subissent des dommages (après avoir été percutées par un véhicule par exemple) ;
  • Indisponibilité de la bande d’arrêt d’urgence : lorsque la voie auxiliaire doit être neutralisée pour cause d’accident, de panne ou qu’un véhicule y est arrêté.

La DiRIF prépare un projet de modernisation du dispositif pour améliorer le fonctionnement des voies auxiliaires : il s’agit de remplacer les glissières mobiles par de nouveaux panneaux lumineux de signalisation au-dessus des voies de circulation. Des études techniques et des adaptations réglementaires sont nécessaires avant la mise en place de ce projet qui permettra une disponibilité plus grande du dispositif.

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